jeudi 5 mars 2009

Que les gros salaires lèvent le doigt


Jeu de chaises musicales
envoyé par george-orwell

Sublime Poiret dans le rôle d'un chef d'entreprise snob, distant, hautain qui invite les employés de son agence bancaire dans sa résidence de campagne pour qu'ils passent un bon moment avant de leur annoncer une difficile nouvelle.
L'ambiance du séjour est lourde, la mayonnaise ne prend pas, la retranscription de la pesanteur des situations est prenante.
Les tentatives de rapprochement et l'impossible dialogue entre les différentes couches de la société sont ici rendus avec une précision remarquable.
Un bon sens de l'observation de nos habitus et du talent pour les peindre font souvent une belle oeuvre.

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